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Journées mondiales d'action pour les droits des travailleurs au Mexique

2 décembre, 2010Dans le cadre de son appel pour les droits syndicaux au Mexique, le mouvement syndical international organise plusieurs actions, notamment des rassemblements, des réunions avec des ambassadeurs du Mexique, et une communication par lettres et par envoi massif de courriels dans au moins une trentaine de pays du monde, du 14 au 19 février 2011.

MONDE: Les actions coïncident avec le cinquième anniversaire de la mort de 65 mineurs tués dans la catastrophe survenue à la mine de Pasta de Conchos au Mexique, le 19 février 2006.  

Le syndicat mexicain des mineurs, le syndicat qui demande justice depuis la catastrophe minière, fait face à des infractions systématiques, fréquemment violentes et de plus en plus courantes, aux droits des travailleurs et travailleuses et aux droits syndicaux par les employeurs et le gouvernement mexicain.

D'autres syndicats indépendants du Mexique, qui cherchent à améliorer les droits des travailleurs et travailleuses, ont été de plus en plus la cible d'attaques ces dernières années, en raison de la tolérance, de la complicité et à maintes reprises d'une action directe de l'État mexicain.

Les syndicats demandent au gouvernement mexicain de mettre fin aux infractions aux droits syndicaux fondamentaux, et de commencer à appliquer ses propres lois et les normes internationales relatives aux droits de la personne et aux droits syndicaux.

Vous pouvez soutenir l'action engagée dans la campagne Act NOW de LabourStart qui vous permet d'envoyer directement au président Caldéron une lettre pour défendre les droits syndicaux au Mexique.
Pour envoyer une lettre par LabourStart, cliquer sur: http://www.labourstart.org/cgi-bin/solidarityforever/show_campaign.cgi?c=863

Du matériel de campagne, notamment des affiches, des tracts, des informations de base et un modèle de lettre à envoyer aux ambassades pour soutenir ces actions, se trouvent sur cette page du site de la FIOM: http://www.imfmetal.org/index.cfm?c=24820&l=2

Les actions sont destinées à soutenir les syndicats indépendants, parmi lesquels le syndicat mexicain des mineurs (SNTMMSRM), le syndicat mexicain des travailleurs de l'électricité (SME), le syndicat UNTyPP représentant les travailleurs de l'entreprise pétrolière étatisée du Mexique PEMEX, le syndicat général national des travailleurs du pneu du Mexique (SNTGTM) et le syndicat des travailleurs de l'université  autonome du Mexique (SUTUACM), ainsi que le syndicat mexicain des travailleurs du téléphone (STRM), le front authentique des travailleurs (FAT) et une trentaine d'autres syndicats affiliés au syndicat national des travailleurs (UNT) qui ont tous fait face à de violentes attaques, des menaces et à la répression des droits syndicaux.

Des syndicats d'Argentine, d'Australie, de Belgique, du Brésil, de Bulgarie, du Canada, du Danemark, de Finlande, de France, d'Allemagne, d'Inde, d'Indonésie, de Corée, du Kosovo, des Pays-Bas, de Nouvelle-Zélande, du Pérou, de Pologne, de Russie, d'Afrique du Sud, d'Espagne, de Suède, de Suisse, de Turquie, d'Ukraine, du Royaume-Uni et des États-Unis lancent un appel au gouvernement mexicain pour le respect des droits syndicaux, dans une série d'actions du 14 au 19 février 2011.

Au Mexique également, le mouvement syndical indépendant organisera diverses actions à travers le pays, tout au long de la semaine, pour appeler l'attention sur les infractions systématiques aux droits syndicaux commises par le gouvernement mexicain.

Ensemble, les syndicats organisent des rassemblements, des réunions avec des représentants du gouvernement mexicain, et envoient des lettres et des milliers de courriels qui demandent au gouvernement mexicain de:

  1. Tenir l'employeur et des fonctionnaires du gouvernement responsables de l'explosion survenue dans le mine de Pasta de Conchos, qui a causé la mort de 65 mineurs, le 19 février 2006.
  2. Mettre fin aux infractions systématiques aux droits syndicaux des travailleurs, notamment par les "contrats de protection" qui dépendent de l'employeur, et l'ingérence patronale dans les élections syndicales.
  3. Mettre fin à l'emploi de la force par des organismes d'État ou privés pour réprimer les revendications légitimes des syndicats démocratiques afin d'obtenir des améliorations salariales et de meilleures conditions de travail, de bonnes conditions de santé et de sécurité.
  4. Mettre fin à la campagne de harcèlement politique contre le syndicat mexicain des mineurs et le syndicat mexicain des travailleurs de l'électricité.

L'action destinée à soutenir les syndicats démocratiques et indépendants du Mexique est entreprise par des syndicats du monde entier affiliés à la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie (FIOM), la Fédération internationale des syndicats de travailleurs de la chimie, de l'énergie, des mines et des industries diverses (ICEM), la Fédération internationale des ouvriers du transport (FIOT), UNI Global Union et à la Confédération syndicale internationale­­ (CSI).