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Demande de réintégration de syndicalistes chez Togo Footwear en Turquie

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26 juillet, 2012Agissez maintenant et envoyez un message à Togo Footwear pour exiger la réintégration de 35 travailleurs licenciés pour avoir adhéré au syndicat Deri-Is (syndicat des travailleurs du cuir de Turquie).

Les 35 salariés ont été licenciés pour avoir rejoint un syndicat qui avait entrepris un rassemblement le 1er mai chez Togo Footwear à Ankara, Turquie. Les travailleurs demandent leur réintégration dans l’entreprise et les documents du ministère du Travail autorisant d’engager une négociation collective sur le lieu de travail.

Labour Start et IndustriALL Global Union ont commencé aujourd’hui une campagne en ligne pour soutenir les salariés, et nous vous demandons instamment d’agir maintenant et d’envoyer un message au ministre turc du Travail Çelik, M. Ahmet Kuşgöz, en exigeant la réintégration et une négociation collective.

Les travailleurs ont réuni 12.000 signatures à Ankara et les ont présentées au ministère le 19 juillet. En outre, IndustriALL Global Union a écrit à l’entreprise et au gouvernement pour appuyer les demandes des travailleurs. 

Dans une lettre au ministre pour lui demander avec insistance de trouver une solution juste au problème, Jyrki Raina, secrétaire général de IndustriALL Global Union écrit: “L’absence des documents nécessaires empêche les travailleurs de bénéficier pleinement de leurs droit syndicaux inscrits dans les conventions internationales ratifiées par la Turquie”.

En avril, Deri-Is a syndiqué la majorité des salariés de l’entreprise Togo Footwear, située à Ankara, à 3 kilomètres du ministère du Travail. Dès que la direction a su que le syndicat organisait une activité de syndicalisation, 35 membres du syndicat ont été licenciés au début du mois de mai. 

Les personnes licenciées se tiennent encore devant l’usine où elles sont régulièrement l’objet d’attaques massives, de pressions et d’intimidations des forces de sécurité. Depuis mai, les travailleurs ont été arrêtés à trois reprises. Le ministère n’a pas donné les documents autorisant le lancement d’une procédure de négociation collective, et soutient depuis le début de l’année que cela ne repose sur aucune base juridique. L’absence des documents nécessaires empêche les salariés de bénéficier pleinement de leurs droits syndicaux.