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General Electric projette de supprimer 6.500 emplois en Europe

3 février, 2016Le géant américain de la technologie et des services financiers General Electric projette de supprimer 6.500 emplois en Europe au cours des deux prochaines années, à la suite d’une restructuration du groupe. Les syndicats s’opposent à cette hécatombe d’emplois et exigent que les droits des travailleurs soient respectés au cours du processus.

Ces pertes d’emplois font suite à la récente acquisition par GE d’Alstom Energy. Les syndicats des pays concernés, Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Royaume-Uni et  Suisse, s’opposent fermement à ces coupes massives dans l’emploi. Ils exigent que les droits à l’information et à la consultation soient respectés et que des alternatives viables soient prises en compte.
 
“L’acquisition est à peine terminée et, déjà, General Electric (GE) ne tient plus ses promesses”, ont noté les représentants des salariés de GE (ex-Alstom) et des autres divisions de GE qui se sont rencontrés sous l’égide d’industriAll Europe à Bruxelles en janvier.
 
“C’est l’avenir de filières industrielles stratégiques pour les capacités de production et l’indépendance énergétique de l’Europe qui est en jeu,” a déclaré Luc Triangle, Secrétaire général adjoint d’industriAll Europe. “Une gestion purement financière de court-terme ne peut répondre aux enjeux industriels auxquels est confronté GE en Europe. La direction du groupe doit tenir ses engagements pour pérenniser l’outil industriel et les compétences.”

Les syndicats vont faire pression sur les autorités européennes et nationales au sujet des risques industriels et sociaux que pose le plan de GE pour l’intégration d’Alstom et ils vont entamer dans les prochaines semaines des actions de mobilisation avec les salariés de GE au niveau des sites, des différents pays et de l’Europe.
 
“Supprimer un grand nombre d’emplois sans rechercher d’autres solutions est inacceptable et n’est pas viable,” déclare Kemal Özkan, Secrétaire général adjoint d’IndustriALL Global Union. “Notre grande famille syndicale va continuer à contester cette décision."