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Les Journées d’action pour le Mexique démarrent en force

16 février, 2013Les Journées d’action pour le Mexique, du 18 au 24 février, ont bien démarré cette semaine avec l'envoi de près de 7.000 messages pour protester contre les mises à pied de membres de Los Mineros chez PKC et avec la libération de 9 prisonniers politiques appartenant au syndicat mexicain des électriciens.

IndustriALL Global Union a entamé le 11 février avec LabourStart le lancement de la campagne sur le thème les travailleurs de PKC choisissent leur propre syndicat en avant-première de la semaine d'action. Près de 7.000 courriels ont déjà été envoyés au directeur général de PKC en Finlande pour exiger la réintégration des dirigeants de Los Mineros qui ont été mis à pied, et le rétablissement des droits syndicaux dans les usines PKC à Ciudad Acuña, Mexique. Vous pouvez envoyer votre message à partir d'ici:

http://www.labourstartcampaigns.net/show_campaign.cgi?c=1727

PKC a mis à pied plus de 100 activistes syndicaux, notamment tous les membres du comité syndical en décembre 2012 pour avoir fait campagne pour l'élection d'un syndicat indépendant, le syndicat national des mineurs et des métallurgistes (connu sous le nom de ³Los Mineros²) dans ses usines à Ciudad Acuña, Mexique. Dix dirigeant(e)s syndicaux/ales licenciés ont refusé leur indemnité de licenciement et se battent pour obtenir leur réintégration avec un autre dirigeant licencié en avril 2012, et le droit d'être représentés par un syndicat élu démocratiquement dans l'usine.

Pendant ce temps, le syndicat mexicain des électriciens (SME) célèbre une grande victoire politique après la réouverture des négociations avec le gouvernement, le 13 février 2013, et la sortie de prison de 9 des 10 membres détenus depuis plus d'un an et 10 mois. La libération de Jorge Ulises Uribe doit encore être obtenue.

Le syndicat cherche à obtenir le retour à l'emploi des 16.599 travailleurs et travailleuses de Luz y Fuerza del Centro (LyFC) qui n'ont pas accepté un règlement depuis leur mise à pied le 10 octobre 2009. Pour tenter d'écraser le SME qui est le plus ancien syndicat démocratique au Mexique, le président sortant, Felipe Calderón, avait signé un décret-loi pour fermer l'entreprise d'intérêt collectif dans la nuit même, en mettant à pied les 44.000 membres de son personnel. Depuis lors, le SME s’est battu pour que ces travailleurs et travailleuses retrouvent leurs emplois.

Martin Esparza, secrétaire général du SME, a expliqué que la discussion s’engagera le 20 février entre le syndicat et des responsables du gouvernement qui se réuniront pour trouver une solution aux revendications. "Le conflit est avant tout politique et doit être résolu ici avec le gouvernement; nous comprenons que cela ne peut pas être résolu par des moyens juridiques, mais par une décision politique ... Il s'agit d'un conflit social que le gouvernement est tenu de résoudre, il n'y a pas d'alternative, et le jugement de la cour suprême (du 30 janvier) ne résout pas le conflit. C'est très clair et les responsables le comprennent",  a déclaré Martin Esparza après une réunion avec le directeur délégué par le gouvernement.

IndustriALL Global Union se réjouit de la mise en liberté des personnes incarcérées et de la reprise des négociations.

"Au cours de ce mois de février, nous devons faire appel à la solidarité internationale pour faire réellement avancer les choses et obtenir une amélioration de la situation des travailleurs et travailleuses au Mexique confrontés chaque jour à des infractions à leurs droits", a déclaré Jyrki Raina, secrétaire général de IndustriALL.

Cliquez sur www.industriall-union.org/mexico-campaign pour obtenir davantage de renseignements et du matériel de campagne pour les Journées d'action pour le Mexique du 18 au 24 février 2013.