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Les métallurgistes brésiliens manifestent contre Nissan

14 novembre, 2016Les syndicats se sont rendus au Salon de l’Auto à São Paulo, au Brésil, ce 10 novembre pour y protester contre les pratiques anti-syndicales de Nissan et les mauvaises conditions de travail dans son usine du Mississippi, aux États-Unis.

“Non à l’esclavage chez Nissan!” a entonné un chœur de 150 travailleurs et travailleuses qui manifestaient lors de l’ouverture du Salon de l’Auto ce 10 novembre à São Paulo, au Brésil.

Portant des T-shirts noirs avec le slogan “Nissan fait de sales coups”, des métallurgistes se sont rendus au salon pour dénoncer les pratiques anti-syndicales et les mauvaises conditions de travail à l’usine de Nissan dans le Mississippi, aux États-Unis.

Cette manifestation avait été planifiée et organisée par les métallos du Syndicat de l’automobile UAW des États-Unis et soutenu par ceux de la CUT, de Força Sindical et de l’UGT.

Bien que Nissan maintienne un dialogue avec les travailleurs au Brésil, nous devons nous rappeler que la classe ouvrière est internationale et que nous ne pouvons gagner cette bataille qu’en agissant ensemble

a dit Miguel Torres, président de la Confédération des métallurgistes de Força Sindical, la CNTM.

Depuis plus de dix ans, la direction de l’usine Nissan de Canton, au Mississippi, intimide les travailleurs qui montrent un intérêt à rejoindre le syndicat. Nombre des 5.000 travailleurs de l’usine Nissan ont un contrat temporaire et les conditions de sécurité y sont une préoccupation majeure.

“La solidarité est cruciale pour résister à ces attaques, à une époque où les ultra-conservateurs tentent d’éliminer les droits des travailleurs dans le monde,” a indiqué Maicon Michel, coordinateur des relations internationales de la Confédération des Métallurgistes de la CUT, la CNM.

Marino Vani, Secrétaire régional adjoint d’IndustriALL, a remercié les syndicats du Brésil pour leur solidarité et leur lutte.

Malheureusement, Nissan rejette le dialogue et ne respecte pas les travailleurs. Nous allons continuer à manifester et protester jusqu’à ce qu’ils modifient leur attitude anti-syndicale et reconnaissent la valeur des travailleurs, de la démocratie et de la liberté syndicale.