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Les travailleurs de la chimie brésiliens rejettent les grosses pertes d’emploi chez DuPont

13 décembre, 2010

Les travailleurs de l’usine chimique DuPont dans l’état de Bahia ont manifesté aux portes de leur usine ce jeudi 9 décembre contre le plan de licenciement de la compagnie américaine, des pertes d’emploi qui pourraient sérieusement mettre en danger la sécurité des travailleurs et des résidents de la ville de Camaçari. Les travailleurs et leur syndicat, l’affilé de l’ICEM CNG-CUT Químicos/Petroleiros, entendaient par leurs protestations attirer l’attention des autorités publiques sur les questions de sécurité.

DuPont propose de sacrifier jusqu’à 45% des 130 emplois de l’usine de pesticides qui fabrique le Diuron. L’ICEM n’est pas du tout convaincue que la direction locale a mené avec le syndicat les consultations nécessaires pour limiter les pertes d’emploi et les risques potentiels de sécurité.

Manifestation le 8 décembre à l’usine DuPont’s de Camaçari au Brésil

L’ICEM a exprimé son soutien à la branche locale de Bahia du CNG-CUT. Cette lettre, en anglais, se trouve ici.

DuPont avait annoncé qu’il mettrait à l’arrêt deux lignes de production et des spéculations laissaient entendre que ces emplois partiraient en Inde. Le syndicat a déclaré que DuPont avait l’intention d’arrêter la production de Diuron et l’importer au Brésil.

José Dias de Miranda, qui dirige le syndicat de Bahia et est lui-même employé chez DuPont, a déclaré que même avec le niveau d’emploi actuel, l’usine avait connu de graves explosions chimiques avec la mort de trois travailleurs et deux autres gravement brûlés.