18 octobre, 2010
Les 7 et 8 octobre, l'ICEM a organisé un atelier sur le travail décent à Dakar, au Sénégal, avec le concours de la centrale syndicale nationale Union démocratique des travailleurs du Sénégal (UDTS) et de notre affilié, le Syndicat unique des travailleurs des industries diverses du Sénégal (SUTIDS). Cette activité était parrainée par la CSC Belgique et le Vice-président de l'ICEM Alfons de Potter était un des animateurs de la réunion.
"Nous profitons de l'expérience de la Belgique dans les discussions sur les problèmes d'emploi," a déclaré le Secrétaire général du SUTIDS, Seyni Mbaye Ndiaye. "Ce pays est très avancé en matière sociale."
Au Sénégal, l'accent est mis sur le travail décent pour combattre la pauvreté et trouver une solution à l'exclusion sociale. La priorité est de créer de l'emploi pour tous, assorti d'une protection sociale. Cela exige un dialogue social et le respect des normes internationales du travail. Le Sénégal a promulgué un décret réglementant le travail temporaire. Quoi qu'il en soit, les syndicats ont le devoir de contrôler la législation. Le pays s'est doté d'un programme national de promotion du travail décent.
Le SUTIDS a un programme bilatéral de renforcement des capacités avec la CSC belge. L'atelier sur le travail décent était précédé d'un atelier régional de deux jours pour les femmes des pays de l'Afrique de l'Ouest francophone, qui a conclu que l'ICEM doit faire davantage pour renforcer l'action syndicale dans l'économie informelle. Des syndicats de Mauritanie, du Togo, du Bénin, du Burkina Faso, de Côte-d'Ivoire, de République démocratique du Congo (RDC), du Sénégal et de Roumanie étaient représentés. Ils ont également invité l'ICEM à faire pression sur les chaînes de production à l'intérieur de la RDC pour qu'il soit mis fin à la violence contre les femmes et aux viols au Kivu.
La réunion s'est achevée sur une conférence de presse.