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Rana Plaza : un dernier effort pour combler le fossé dans les indemnisations

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29 avril, 2015Ce 24 avril a marqué le deuxième anniversaire de l’effondrement de l’usine Rana Plaza au Bangladesh. Après une campagne intensive menée par les Fédérations syndicales internationales et d’autres parties prenantes, il manque toujours 2,7 millions de dollars au fonds d’indemnisation du Rana Plaza sur les 30 nécessaires pour les victimes et leurs familles.

Le 24 avril 2013, plus de 1.100 travailleurs et travailleuses ont été tués et des milliers d’autres blessés dans le cadre de cet homicide industriel qui a ouvert les yeux du monde sur les conditions régnant au sein des usines de confection.

Deux ans après l’effondrement meurtrier du bâtiment, il manque toujours au fonds d’indemnisation du Rana Plaza 2,7 millions de dollars sur les 30 qui sont l’objectif.

Le Secrétaire général d’IndustriALL Jyrki Raina déclare :

“Refermons maintenant ce qui constitue l’un des chapitres les plus honteux de l’histoire de l’industrie de la confection et allons de l’avant. Le secteur, multi-milliardaire, en a les moyens. Nous en appelons à toutes les enseignes de premier plan pour mettre un terme à cette crise de financement.”

À l’occasion de la date anniversaire, des personnes ont manifesté en faveur d’un changement au niveau de l’industrie de la confection.

Les affiliés d’IndustriALL partout dans le monde ont organisé des actions de solidarité : dans les rues de Dacca, des enfants devenus orphelins il y a deux ans ont effectué un sit-in, le Conseil d’IndustriALL pour le Bangladesh (IBC) a formé une chaîne humaine suivie d’un rassemblement.

“Nous exhortons les acheteurs et les autres parties concernées à solder le reliquat des indemnisations et nous exigeons des lieux de travail sûrs,” ont martelé les dirigeant de l’IBC. 

Vers un salaire vital

Depuis la catastrophe, des progrès pour rendre les usines de confection bangladaises plus sûres ont été accomplis, par le biais de l’Accord du Bangladesh, juridiquement contraignant.

Cependant, au vu du retard pris au niveau du processus de remédiation et de l’approche de plus en plus anti-syndicale des propriétaires d’usines et du gouvernement, la lutte des travailleurs et travailleuses de la confection au Bangladesh n’est pas terminée.

Jyrki Raina soutient que les enseignes et les propriétaires d’usines doivent se ranger du côté de la solution, en collaborant avec IndustriALL.

“Des progrès importants ont été accomplis. Maintenant, ce qu’il faut à l’industrie de la confection sont des emplois durables avec des salaires vitaux, des conditions de travail sûres et un temps de travail raisonnable. Pour cela, il faut que des structures de négociation soient en place où les enseignes paieraient un peu plus pour permettre des salaires vitaux pour les millions de travailleurs et travailleuses de pays comme le Bangladesh, le Cambodge et le Myanmar.”