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Intervention payante de la FITTHC auprès de la firme britannique Coats au Bangladesh

4 avril, 2012

Le cahier de revendications du Syndicat du personnel de Coats, affilié à la Fédération des travailleurs du textile, de l'habillement et du cuir du Bangladesh (BGTLWF), elle-même affiliée à la FITTHC, a été accepté le mois dernier après les intenses pressions exercées sur la filature britannique Coats par la fédération mondiale du textile et son instance régionale, l'Organisation régionale d'Asie des travailleurs du textile (TWARO).

Un accord est survenu à l'issue de la grève qui a frappé Coats Bangladesh Ltd. du 13 au 29 février, dans la zone industrielle Tejgaon de Dhaka, après des mois de négociations infructueuses. Le comble a été atteint le 12 février lorsque les représentants du syndicat, qui tentaient une fois de plus de négocier avec la direction, se sont vu confisquer leurs téléphones portables par les patrons et ont été retenus de force toute la nuit dans les bureaux. (Voir le communiqué de la FITTHC ici).

Le cahier de revendications qui a été accepté prévoit de porter les salaires au moins à ce que la FITTHC considère comme le minimum vital au Bangladesh, soit 7.000 taka (85,60 $US) par mois, contre un quart de ce montant payé précédemment.

Cette hausse des salaires a effet rétroactif au mois d'octobre 2011. En outre, la persévérance de la BGTLWF a permis d'obtenir de multiples autres hausses, notamment des aides au logement, des primes de repas, des prestations médicales et hospitalières et des allocations scolaires.

L'accord certifie par ailleurs que les grévistes ne feront pas l'objet de représailles et qu'ils percevront leur salaire pour la durée de la grève. Il vise aussi les travailleurs contractuels qui ne subiront pas non plus de représailles pour s'être associés à la grève et qui seront prioritaires pour des emplois permanents lorsque de tels postes se libéreront.

Dans un message à la FITTHC, le Secrétaire général de la BGTLWF, Mohammad Abu Taher, a exprimé sa gratitude à la fois à la fédération de Bruxelles et à la TWARO pour leurs "interventions qui ont accéléré" le règlement du conflit.

"Nous sommes convaincus que la paix et la tranquillité sont les seuls éléments qui font qu'une entreprise est plus productive, rentable et dynamique; finalement, la direction l'a également compris et a signé l'accord", a déclaré Abu Taher.