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URGENT : Rejoignez la campagne LabourStart – Justice pour Somyot !

2 mai, 2012

Associez-vous à la campagne en ligne Labourstart campaign calling for freedom for Somyot Prueksakasemsuk, qui fait tâche d'huile, pour réclamer la libération de Somyot, un syndicaliste, militant et journaliste de Thaïlande. Somyot est emprisonné depuis avril 2011 pour délit de lèse-majesté. Il est accusé d'avoir diffamé le roi de Thaïlande en publiant deux articles dans le magazine dont il est l'éditeur, The Voice of Thaksin. S'il est reconnu coupable, le camarade Somyot risque jusqu'à 15 ans de prison pour chacun des deux articles.

Somyot est innocent, comme l'affirment des témoins autorisés et des organisations de défense des droits de l'homme. Une campagne internationale est en cours depuis 12 mois pour obtenir sa libération; des manifestations ont été organisées dans toute la région et son fils, Taï, a fait une grève de la faim de 112 heures au début de l'année. Somyot est inculpé en application de l'article 112 du code pénal thaïlandais. Cette campagne est appuyée par plusieurs organisations syndicales nationales et internationales et pas des organisations de défense des droits de l'homme, notamment par l'ICEM, la FIJ, Article 19, et la Commission nationale des droits de l'homme de Thaïlande.

Les manifestants du 30 avril devant le parlement thaïlandais à l'occasion du premier anniversaire de l'incarcération de Somyot.

L'ICEM réclame la libération immédiate et sans conditions du camarade Somyot, qui fut son coordinateur pour la Thaïlande.

Àl’évidence, c'est uniquement pour ses activités syndicales et son militantisme politique de gauche que Somyot est incarcéré. Cela explique qu'il ne bénéficie pas d'une procédure judiciaire équitable, comme le montre la tenue d'audiences dans des provinces éloignées qui ne permet pas à des témoins clés de la défense d'y assister.

Nous sommes maintenant dans la dernière semaine d'auditions et on peut craindre que son procès ne soit pas partial. Sa mise en liberté sous caution lui a été refusée à neuf reprises et ses conditions de détention sont anormalement dures. Le 30 avril, les syndicats thaïs ont organisé une manifestation devant le parlement et la délégation des Nations unies à Bangkok.

La dernière phase du procès de Somyot a démarré il y a deux semaines, les auditions des témoins de l'accusation s'étant achevées le 26 avril et celles des témoins de la défense se tenant du 1er au 4 mai.

    

Pour en savoir plus, visitez le site Free Somyot campaign.

Un autre défenseur thaïlandais des droits de l'homme et des travailleurs est lui aussi en détention pour des charges peu crédibles. Le camarade Sirichaï Maï-ngam a aussi le soutien inconditionnel de l'ICEM.

Un fait significatif est survenu aujourd'hui dans une autre affaire de lèse-majesté : le jugement qui devait être prononcé aujourd'hui contre Mme Chiranuch Premchaïporn a été reporté d'un mois. Cela pourrait avoir un rapport avec l'attention que suscitent dans le monde entier ces jugements archaïques.

Somyot est un des rares derniers inculpés à refuser de plaider coupable. Aidez-nous à maintenir la pression internationale dans ces derniers jours de son procès.