11 juin, 2010La FIOM demande au Président élu des Philippines, Aquino, de tenir l'engagement pris durant sa campagne électorale d'enquêter et de poursuivre les auteurs d'assassinats de militants syndicaux et des droits de la personne aux Philippines, notamment dans le cas de la dernière victime Edward Panganiban, dirigeant d'un syndicat indépendant, qui a été abattu le 3 juin 2010.
ALLEMAGNE: La Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie condamne le dernier assassinat d'un dirigeant syndical aux Philippines et demande au Président élu des Philippines, Aquino, d'enquêter et de poursuivre les auteurs de cet assassinat.
Edward Panganiban, âgé de 27 ans, dirigeant syndical de la région du Tagalog austral, a été abattu par des tueurs en moto le 3 juin à 17h20 alors qu'il attendait l'arrivée du bus à Barangay Caingin, Sta. Rosa, Laguna pour aller travailler. Il est mort sur le coup après avoir reçu 12 balles dans le corps. Panganiban était le secrétaire du syndicat indépendant Salamat et travaillait depuis cinq ans chez Takata Philippines Corporation, une entreprise qui fabrique des airbags et des ceintures de sécurité, située dans la zone franche d'exportation Laguna Technology Park Incorporated.
Dans une étude publiée le 9 juin par la Confédération syndicale internationale (CSI), les Philippines occupent la première place en Asie et la troisième dans le monde pour le nombre de syndicalistes tués l'année dernière. Les Philippines occupent la première place sur la liste des pays les plus dangereux pour les travailleurs et les travailleuses depuis plusieurs années avec les meurtres extra judiciaires de 96 syndicalistes et de 1.000 autres personnes pendant près d'une dizaine d'années du gouvernement de Gloria Arroyo.
Après avoir lancé un appel pour la cessation immédiate de ces assassinats, harcèlements et infractions aux droits des travailleurs et des travailleuses, la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie a pris note avec satisfaction, en juin, de la décision du candidat à la présidence Aquino de "conclure" les meurtres extra judiciaires et de résoudre le problème, non seulement en identifiant les coupables, mais en les mettant en prison.
L'appel au gouvernement des Philippines a été lancé à la réunion du Comité exécutif de la FIOM à Francfort les 10 et 11 juin. Une centaine de membres des affiliés de la FIOM du monde entier assistaient à la réunion, qui a revu le 10 juin les travaux entrepris par la FIOM dans les domaines des réseaux dans les sociétés transnationales, des droits syndicaux et des campagnes syndicales.
Edward Panganiban, âgé de 27 ans, dirigeant syndical de la région du Tagalog austral, a été abattu par des tueurs en moto le 3 juin à 17h20 alors qu'il attendait l'arrivée du bus à Barangay Caingin, Sta. Rosa, Laguna pour aller travailler. Il est mort sur le coup après avoir reçu 12 balles dans le corps. Panganiban était le secrétaire du syndicat indépendant Salamat et travaillait depuis cinq ans chez Takata Philippines Corporation, une entreprise qui fabrique des airbags et des ceintures de sécurité, située dans la zone franche d'exportation Laguna Technology Park Incorporated.
Dans une étude publiée le 9 juin par la Confédération syndicale internationale (CSI), les Philippines occupent la première place en Asie et la troisième dans le monde pour le nombre de syndicalistes tués l'année dernière. Les Philippines occupent la première place sur la liste des pays les plus dangereux pour les travailleurs et les travailleuses depuis plusieurs années avec les meurtres extra judiciaires de 96 syndicalistes et de 1.000 autres personnes pendant près d'une dizaine d'années du gouvernement de Gloria Arroyo.
Après avoir lancé un appel pour la cessation immédiate de ces assassinats, harcèlements et infractions aux droits des travailleurs et des travailleuses, la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie a pris note avec satisfaction, en juin, de la décision du candidat à la présidence Aquino de "conclure" les meurtres extra judiciaires et de résoudre le problème, non seulement en identifiant les coupables, mais en les mettant en prison.
L'appel au gouvernement des Philippines a été lancé à la réunion du Comité exécutif de la FIOM à Francfort les 10 et 11 juin. Une centaine de membres des affiliés de la FIOM du monde entier assistaient à la réunion, qui a revu le 10 juin les travaux entrepris par la FIOM dans les domaines des réseaux dans les sociétés transnationales, des droits syndicaux et des campagnes syndicales.