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Vague de licenciements dans le secteur minier péruvien

14 janvier, 2009Près de 3.000 mineurs ont été licenciés. Les syndicats organisent leur réponse et exigent une solution à la situation.

PÉROU: Les syndicats ont dénoncé la vague de licenciements dans le secteur minier au Pérou lors d'une conférence de presse au cours de laquelle ils ont demandé au Congrès de nommer une commission chargée de déterminer si le licenciement de 3.000 mineurs est justifié.

Les personnalités suivantes assistaient à la conférence de presse: Jhon Guerra Poma, représentant les travailleurs licenciés par Perubar (qui participait avec une délégation de 39 travailleurs licenciés), Julio Cesar Bazan, président de la CUT du Pérou; Ávila Marin, Secrétaire général du syndicat Siderperu "ouvriers"; Secundino Marin Torres, Secrétaire général du syndicat Siderperu "employés"; Maria Sumire, membre du Congrès, et Janet Barzola de la CNMM.

Environ 3.000 travailleurs employés par une dizaine de sociétés minières ont été licenciés dans les trois derniers mois de 2008, en raison des effets de la crise économique. Le 25 novembre, Perubar SA lock-outait 500 travailleurs; Siderperu licenciait 133 mineurs le 28 novembre et 407 le 9 décembre, et l'usine Aceros Arequipa suspendait la production à Pisco le 18 novembre et licenciait 300 travailleurs. La société qui a licencié le plus grand nombre de travailleurs (533) est Huallanca à Ancash. D'autres entreprises ont licencié des travailleurs: Cerro Verde (300), Argentum S.A.A. (200), Quenuales (62) et Santa Teresa Poroma (30).

Les orateurs à la conférence de presse ont déclaré que les entreprises avaient utilisé la crise économique mondiale comme prétexte pour la vague massive de licenciements. Ils ont ajouté que les bénéfices des sociétés minières ont augmenté de plus de 150% entre 2005 et 2007.

Janet Barzola a dit que "la conférence de presse a déjà eu des résultats; Perubar, une filiale de la société transnationale suisse Glencore a accepté les revendications syndicales en un temps record". Elle a ajouté que les travailleurs de l'usine Santa Teresa Poroma ont réussi à faire reconnaître leurs avantages sociaux, et 20 des 30 travailleurs licenciés ont été réintégrés.