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Grève victorieuse chez Volkswagen et Mercedes Benz : 1.550 emplois sauvés

3 septembre, 2015Grâce aux grèves organisées au Brésil par les travailleurs de Volkswagen et Mercedes Benz ainsi qu’à la solidarité nationale et internationale, les deux entreprises ont accepté de réintégrer les travailleurs licenciés. Lorsque les travailleurs s’unissent et se battent pour leurs droits, ils peuvent atteindre leurs buts.

Les travailleurs de deux grandes entreprises automobiles du Brésil sont partis en grève après le licenciement de 50 travailleurs à Taubaté et 1.500 à São Bernardo do Campo. En réaction à cette grande grève, les entreprises ont décidé d’annuler les mises à pied et de réintégrer ceux qui avaient perdu leurs postes.

La grève chez Volkswagen a débuté le 17 août et a reçu le soutien et la solidarité des métallurgistes du Brésil et du monde entier. L’entreprise a finalement fait marche arrière le 28 août, a ouvert un programme de départs volontaires et a modifié la convention collective dans ce sens. Elle a également accepté de négocier des alternatives aux licenciements pour le cas où elle souhaiterait réduire ses effectifs à l’avenir. Le Syndicat des Métallurgistes de Taubaté est affilié à la CNM-CUT et à IndustriALL Global Union.

La grève chez Mercedes Benz a débuté le 24 août et a également reçu le soutien de dizaines de syndicats au Brésil et, en provenance de l’étranger, du Conseil d’Entreprise mondial de Daimler. Le 31 août, l’entreprise a annulé ses 1.500 licenciements et les travailleurs ont marqué leur accord sur un Plan de Protection de l’Emploi, qui garanti la sécurité d’emploi pendant un an. L’entreprise a modifié la convention collective dans ce sens. Le Syndicat des Métallurgistes de São Bernardo est affilié à la CNM-CUT et à IndustriALL.

Fernando Lopes, Secrétaire général adjoint d’IndustriALL a déclaré :

Ces luttes et victoires démontrent que nous avons besoin d’une forte syndicalisation dans les ateliers et de réseaux de solidarité à la fois aux niveaux national et international de sorte à pouvoir nous mesurer aux multinationales. Cela force les entreprises à négocier et à respecter les droits des travailleurs.