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Le PDG d’IBM abandonne la Feuille de Route 2015

23 octobre, 2014Après des mois de tollé, d’indignation des salariés et de pression dans les médias sociaux de la part de l’Alliance mondiale des syndicats d’IBM, son PDG Ginni Rometty, a enfin "abandonné la Feuille de Route 2015", le plan destiné à donner $20 de revenu par action pour l’an prochain.

Alors qu’IBM se focalisait sur la “Feuille de Route” et ses objectifs hors de portée, des dommages considérables ont été commis à la fois aux salariés et à l’entreprise :

  • Des dizaines de milliers de salariés dans le monde ont perdu leur emploi dans le cadre  “d’actions sur les ressources”.
  • Des diminutions de salaires et de prestations ainsi que l’absence de hausses salariales ont eu de graves répercussions sur les moyens de subsistance de salariés.
  • Des départements et des emplois ont été cédés à d’autres entreprises et, dans certains cas, IBM a été jusqu’à payer pour que ceux-ci soient repris par d’autres entreprises comme dans le cas de Global Foundries.
  • Des coupes insensées dans certaines dépenses ont affecté les besoins financiers journaliers des salariés.
  • Des salariés ont quitté l’entreprise en grand nombre en raison d’un climat de travail délétère.
  • Le travail a été délocalisé, décimant les salariés dans des pays tels que les États-Unis et l’Australie.
  • Les clients ont perdu confiance en l’entreprise.
  • Le moral des troupes au sein d’IBM est au plus bas.

Bien que la  “Feuille de Route 2015” ait été abandonnée, les pertes d’emplois, les coupes dans les salaires et le climat de travail délétère signifient que les salariés d’IBM ne sont pas au bout de leurs peines.

Les syndicats membres de l’Alliance mondiale des syndicats d’IBM, dont ceux d’IndustriALL, se sont fermement opposés à la Feuille de Route 2015 et vont continuer à se battre contre les pertes d’emploi et les actions prises au détriment des salariés d’IBM. L’Alliance exhorte les dirigeants d’IBM à écouter ses salariés et syndicats avant que cette entreprise autrefois si prestigieuse ne perde son âme par la cupidité et l’incompétence de ses cadres.