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Le Sactwu reste ferme sur la question des droits de négociation collective

28 mars, 2013Le Sactwu s’interroge pour savoir s’il va faire appel au jugement de la Haute Cour qui annule la décision du ministre du Travail d’étendre l’accord salarial dans l’industrie de la confection de 2010 aux entreprises qui ne font pas partie du Conseil de négociation de l’industrie de la confection.

Le syndicat des travailleurs de la confection et du textile d’Afrique australe (SACTWU) a répondu au jugement en disant qu’il n’annule pas le régime de salaire minimum dans l’industrie de la confection. De même, il ne signifie pas que les entreprises qui n’entrent pas dans l’accord ont maintenant le droit de négocier en dehors du système du conseil de négociation.  Le secrétaire général du Sactwu, Andre Kriel, a affirmé  “Pour nous, le conseil de négociation reste le seul endroit où nous avons l’intention de négocier. Il n’y aura pas de négociations en dehors de ce forum”.

Alors que le jugement ne signifie pas que le ministre n'aura plus la possibilité dans l’avenir d'étendre un accord du conseil de négociation à des parties non membres, cela peut donner un précédent légal de mauvaises relations industrielles.  Le jugement a été rendu une semaine après que la Free Market Foundation, une organisation qui assure la promotion des idéaux libéraux, eut relevé un défi au plan constitutionnel contre les dispositions de la loi sur les relations de travail qui permet l’extension des conventions collectives réalisées dans les conseils de négociation aux employeurs et aux salariés qui ne sont pas membres des conseils.

“Cette attaque brutale contre le système de relations industrielles légiféré démocratiquement dans notre pays, notamment son architecture de négociation collective, ne peut pas rester sans réponse", a déclaré Kriel en parlant du défi. “Nous nous mobiliserons pour résister à l’attitude réactionnaire et aux intentions économiques destructrices de droite de la Free Market Foundation. Leurs intentions ne font preuve d’aucune bienveillance. Il s’agit avant tout de créer encore davantage de conditions d’exploitation des travailleurs et travailleuses déjà vulnérables, de militer contre une vision du travail décent établie dans notre pays, et de déclencher une course effrénée vers le moindre coût”.