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Les salariés de Unilever se battent pour des conditions décentes de transfert

28 février, 2013Le syndicat FNV Bondgenoten a commencé à agir, le 28 février, après la rupture des pourparlers destinés à assurer aux salariés la garantie de conserver leurs droits et leurs prestations, notamment sur les retraites, et des garanties de travail, dans leur transfert de Unilever à Sodexo.

Dans une première série de mesures prise aux Pays-Bas, un groupe de salariés de l’usine Unox de Unilever à Oss a invité leurs collègues à déjeuner devant l’usine, le 28 février, en leur offrant le choix entre un 'sandwich pas frais sans suppléments' et un 'bon sandwich avec suppléments'.

Le géant anglo-néerlandais de l'alimentation et de la chimie a signé un accord avec Sodexo en 2012 sur l'externalisation de la gestion des services annexes de l'entreprise en Europe.

En conséquence, tous les salariés des‘services annexes de l’entreprise’ qui étaient directement employés par Unilever aux Pays-Bas ou qui étaient déjà externalisés chez un fournisseur de services, seront transférés chez Sodexo.

Il s'agit du personnel de nettoyage, de la restauration, de la sécurité et de l'accueil, soit environ 80 salariés, parmi lesquels des membres du syndicat FNV Bondgenoten, affilié à IndustriALL Global Union.

Selon la législation européenne sur le transfert de main-d'œuvre, certaines conditions, mais pas toutes, sont garanties après le transfert. Le transfert entrera en vigueur le 1er mai, et à cette date, les anciens salariés de Unilever assureront les mêmes tâches chez Unilever, mais à des conditions infiniment inférieures.

Unilever a rejeté les revendications syndicales sur la sauvegarde des conditions des travailleurs et travailleuses touchés. Les revendications étaient les suivantes:

  • Indemnisation pour perte sur les retraites – chez Sodexo, les travailleurs et travailleuses paieront davantage pour recevoir moins.
  • Garantie d'emploi de 5 ans.
  • Poursuite pendant 5 ans du bénéfice des hausses salariales structurelles prévues dans la convention collective Unilever.
  • Indexation de l’allocation personnelle pour compenser l'écart salarial entre Unilever et Sodexo.
  • Maintien de la rémunération des heures supplémentaires, de l'indemnité de travail en équipe et des autres allocations concernant la durée du travail, basées sur la convention collective Unilever. 
  • Pas de rupture de postes.
  • Maintien de plusieurs assurances d’invalidité au niveau de Unilever.  

On peut soutenir les travailleurs et travailleuses dans cette lutte en envoyant un message de solidarité à FNV Bongenoten sur le site de l’UITA ici: http://www.iuf.org/cgi-bin/campaigns/show_campaign.cgi?c=733

Ou simplement en écrivant un message personnel à Marjolein Dubbelaar à l’adresse suivante: [email protected]

Le réseau syndical mondial UITA Unilever/IndustriALL Global Union qui se tiendra les six et 7 mars à Eastbourne, Royaume-Uni, discutera également de ce conflit et des actions de solidarité possibles.