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Les travailleurs demandent la médiation d’un sénateur brésilien dans le conflit sur la reconnaissance syndicale chez Nissan

14 avril, 2016Après avoir entendu les preuves des pratiques anti-syndicales de Nissan au sein de son usine des États-Unis, le Sénateur Paulo Paim est convenu de demander au PDG de l’entreprise de laisser opérer la syndicalisation de l’usine.

Après avoir organisé une manifestation et remis une plainte au Comité organisateur des Jeux olympiques 2016, les syndicats brésiliens ont franchi une étape dans leur campagne pour inciter Nissan à respecter la liberté syndicale au sein de l’usine du Mississippi de l’entreprise.

Ils ont promu la tenue d’une séance publique au Sénat, au cours de laquelle le Sénateur Paulo Paim, Président de la Commission des Droits de l’Homme du Sénat, a accepté de contacter le PDG de l’entreprise, Carlos Ghosn, pour l’encourager à dialoguer avec ses salariés.

Kristyne Peter, Directrice des relations internationales de l’affilié américain d’IndustriALL Global Union, l’UAW (syndicat de l’automobile), a présenté deux vidéos illustrant la campagne anti-syndicale de l’entreprise au Mississippi.

S’agissant de la campagne affectant les travailleurs, une salariée de l’usine américaine, Betty Jones, s’exprime sur le climat dans lequel évoluent les travailleurs :

De bien vilaines choses se passent au Mississippi. Ils intimident les travailleurs et travailleuses de sorte qu’ils ne s’approchent pas du syndicat.

Après avoir pris connaissance de ces pratiques anti-syndicales, M. Paim a accepté d’organiser une réunion avec l’ambassadeur Agemar Santos, Directeur des Relations institutionnelles au sein du Comité organisateur des Jeux olympiques de Rio 2016.

Marino Vani, Secrétaire régional adjoint d’IndustriALL s’est exprimé lors de la séance. Il a indiqué :

Je suis ici au nom d’IndustriALL et de nos six confédérations affiliées au Brésil pour défendre un droit fondamental, qui est celui de se syndiquer et d’être représenté par un syndicat. Nous mettons en cause la politique de Nissan. Nous voulons que les entreprises qui parrainent les Jeux olympiques agissent en conformité avec le principe de responsabilité sociale. Nous voulons bâtir des ponts entre l’entreprise et le syndicat.