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Les travailleurs des mines d’or de Fidji réclament des droits syndicaux

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4 septembre, 2012En grève durant les 21 dernières années, le syndicat des mineurs de Fidji, affilié à IndustriALL Global Union, a présenté une proposition à la Commission constitutionnelle de Vatukola, le 31 août, pour demander une amélioration des droits des travailleurs et travailleuses dans la nouvelle constitution du pays.

Les revendications des anciens travailleurs des mines d’or de Vatukoula n’ont jamais été satisfaites malgré les promesses faites par le gouvernement actuel de Fidji après sa prise de pouvoir en 2007.

Le syndicat avait présenté une proposition à la commission car il lui était impossible de poursuivre cette action à Fidji après le rejet en 2009 de la constitution de 1997, qui amenait la disparition de la Commission des droits de la personne et du bureau de l’ombudsman. De ce fait, le syndicat a présenté directement une plainte à l’Organisation internationale du Travail (OIT) à Genève.

Selon des informations parues dans la presse locale, le dirigeant du FMWU, Josefa Sadreu, a dit à la commission que la nouvelle constitution de Fidji devait protéger et promouvoir les droits du travail, du fait que Fidji est un pays signataire des conventions de l’OIT.

L’un des aspects le plus important de toute constitution à Fidji devrait concerner le respect des droits que Fidji s’est engagé à protéger dans le cadre de l’OIT. C’est pourquoi la constitution doit protéger cette loi internationale que constituent les conventions de l’OIT,

a déclaré M. Sadreu.

Le syndicat a également établi que la constitution devait posséder une commission solide et indépendante des droits de la personne et un bureau d’ombudsman. Le syndicat veut un système judiciaire indépendant et la protection de relations d’emploi libres de toute ingérence. Le syndicat estime que l’on ne devrait pas toucher aux dispositions de la Déclaration des droits inscrite dans la constitution de 1997.

De nombreux dirigeant(e)s syndicaux/ales ont été détenus et empêchés d’exercer leurs droits depuis la prise de pouvoir du contre-amiral Frank Bainimarama à Fidji à l’occasion d’un coup d’État militaire en 2006, et la nomination de Ratu Josefa Iloilo comme Président le 4 janvier 2007.

IndustriALL Global Union partage l’inquiétude de nombreux syndicats du monde sur le harcèlement des travailleurs et travailleuses et de leurs représentant(e)s par le gouvernement de Fidji.