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L'UAW syndique Faurecia au Kentucky

4 novembre, 2013Une nette majorité de travailleurs a désigné l’UAW (Syndicat des Travailleurs de l'Automobile) comme étant le syndicat qui représentera leurs intérêts auprès de l’équipementier automobile Faurecia Interior Systems Inc. dans l'état du Kentucky, aux États-Unis.

Le vote a eu lieu le 25 octobre dernier. Le syndicat indique que cette désignation donne une voix à 172 travailleurs et travailleuse de l'usine.

Le site de Faurecia Kentucky s’est ouvert en 2012 et produit des équipements intérieurs pour des véhicules fabriqués par l’usine d’assemblage Ford de Louisville ainsi que pour l’usine d’assemblage Fairfax de General Motors à Kansas City.

Cette campagne de recrutement réussie au Kentucky intervient après que le syndicat ait syndiqué une autre usine de Faureica à Cottondale, en Alabama. Là-bas, en juillet 2012, les travailleurs qui fabriquent les sièges des SUV de la Classe M de Mercedes-Benz ont voté à plus de 2 contre 1 en faveur de l’adhésion au syndicat.

En ayant recruté les travailleurs des usines Faurecia de Louisville et Cottondale ainsi que ceux de Johnson Controls près de Tuscaloosa, en Alabama, l’UAW continue à renforcer sa présence dans les usines automobiles du sud.

Gary Casteel, Directeur de la Région 8 de l’UAW, a souhaité la bienvenue aux nouveaux adhérents par ces mots : « Nous sommes ravis d’accueillir ces nouveaux membres de la famille UAW. Partout, mais en particulier dans les usines automobiles du sud, les travailleurs montrent un intérêt soutenu pour la démocratie sur le lieu de travail et savent que la décision de se syndiquer est la chose à faire. Ce sont des hommes et des femmes qui travaillent dur et qui réalisent que rejoindre un syndicat non seulement leur donne une sécurité d’emploi mais aussi apporte un soutien à leurs familles et leurs communautés. Faurecia mérite aussi le respect pour avoir accepté le processus de reconnaissance à la simple majorité et laissé de côté l’approche des employeurs anti-syndicaux qui forcent leurs salariés à suivre un processus de vote d’un autre âge, émaillé de divisions et de perturbations. »