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Nouvel accident mortel à Toque Pala, Pérou

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31 août, 2012Un travailleur est mort au travail, tué par la chute d’une plaque de tôle. Le syndicat estime que les directeurs de la santé et de la sécurité en portent la responsabilité. Il s’agit du quatrième accident mortel en un peu plus de deux ans.

Samedi 25 août, un nouvel accident a amené les travailleurs à Toquepala, Pérou, à porter le deuil de la mort d’un collègue. Un travailleur employé aux ateliers de l’usine, qui appartient à Southern Peru - Grupo Mexico,  a été tué par la chute d’une plaque de tôle.

Cela fait maintenant le quatrième accident mortel à Toquepala en un peu plus de deux ans. Un travailleur contractuel a été écrasé par un train, un mineur a été enseveli sous un éboulement de roches, un salarié de l’entreprise a été tué dans une chute au cours de la construction d’une route, et maintenant Mario Méndez a été tué dans le concentrateur de Toquepala, a déclaré le syndicat des travailleurs de Toquepala.

Le syndicat affirme que l’entreprise est responsable de la sécurité, et il y a quelque temps, les trois syndicats à Toquepala avaient proposé au directeur général de Southern Peru que les représentants du syndicat et de la direction se rencontrent pour examiner les questions liées à la sécurité. Ces réunions auraient dû avoir lieu tous les trois mois, mais une seule a été organisée.

Le syndicat demande à l’entreprise de reprendre les réunions sur la sécurité, et réclame la désignation d’un nouveau coordonnateur de la maintenance et de la sécurité pour remplacer l’ancien titulaire du poste qui a été renvoyé en plein milieu des négociations avec le syndicat sur la convention collective. Il demande également le renvoi immédiat du directeur de la sécurité et du chef de la maintenance du concentrateur.

Le syndicat rejette les tentatives du directeur de la sécurité de faire porter la responsabilité de l’accident sur un chef d’équipe. Le syndicat affirme que le travailleurs décédé et le chef d’équipe étaient tous deux employés dans les ateliers et non dans la zone où l’accident s’est produit. “Il n’y avait pas suffisamment de mécaniciens disponibles, et c’est pourquoi la direction a fait venir des travailleurs d’autres départements pour travailler comme ‘personnel de soutien’, et ce, en infraction avec notre convention collective. L’entreprise ne peut donc pas faire porter la responsabilité sur le chef d’équipe”, affirme le syndicat.

IndustriALL Global Union déplore une nouvelle fois la mort d’un travailleur à Toquepala, une tragédie qui reflète une fois de plus l’attitude négligente de certaines entreprises pour la sécurité de leur personnel.