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Zambie : Un syndicat condamne le plan de suppression de 4.700 emplois à la mine de cuivre Mopani de Glencore

25 août, 2017Le Syndicat des mineurs de Zambie (MUZ), affilié à IndustriALL, s'oppose fermement au projet de Mopani Copper Mines (MCM) de sacrifier 4.700 emplois et condamne l'utilisation par l'entreprise de l'intimidation et du chantage comme armes de négociation.

Pour le syndicat, il faut arrêter ces licenciements qui n'apporteront que malheur et misère aux mineurs. Friande de suppressions de postes, l'entreprise avait déjà licencié 4.300 personnes en 2015.

MCM, dont Glencore est l'actionnaires majoritaire, avec 73,1 pour cent des parts, veut licencier ces travailleurs parce que la Copperbelt Energy Corporation (CEC) a réduit ses fournitures d'énergie de 130 à 94 mégawatts à la suite d'une hausse des tarifs de 30 pour cent pour toute l'industrie que l'entreprise refuse de payer.

Pour le gouvernement zambien, si les particuliers, qui subissent la même augmentation, paient, MCM devrait faire de même.

Plutôt que de licencier, réclame le syndicat, MCM devrait donner la priorité aux intérêts des travailleurs et suivre l'exemple d'autres compagnies minières opérant en Zambie qui ont réagi autrement à cette hausse des tarifs.

Chisimba Nkole, le Président du MUZ et du Congrès zambien des syndicats, déclare :

"Nous exhortons le gouvernement à arrêter les menaces de suppression d'emplois de MCM et à garantir l'emploi des mineurs chez Mopani. Le gouvernement a enjoint à MCM et à la CEC de négocier une augmentation de la fourniture, ce qui constitue une transaction commerciale, et le MUZ est heureux que d'autres compagnies minières aient accepté la hausse en recourant à d'autres options que la suppression d'emplois."

Kenny Mogane, le responsable régional d'IndustriALL pour l'Afrique subsaharienne, a ajouté :

"La protection des emplois et des droits des mineurs de Zambie est capitale et des compagnies comme MCM ne devraient jamais juger acceptable de sacrifier autant d'emplois. Nous appelons MCM à protéger l'emploi, respecter les droits des travailleurs et négocier son contrat de fourniture d'énergie avec la CEC sans compromettre les intérêts des travailleurs."