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Action de masse des syndicats tchèques contre les mesures d'austérité du gouvernement, le 22 mai

16 mai, 2012

 

Les syndicats de République tchèque se mobilisent pour une action de grande ampleur contre les mesures d'austérité du gouvernement de droite du Premier ministre Petr Necas, qui veut faire payer la crise aux travailleurs. La pression menace la survie du gouvernement.

Le 22 mai, les syndicats rassembleront des milliers de travailleurs sur la place Wenceslas, dans le centre de Prague, pour manifester puis défiler dans les rues de la capitale. Ils menacent d'une grève générale si leurs revendications ne sont pas satisfaites. La première est que le gouvernement revienne sur son projet de réductions des pensions jusqu'à ce que l'économie reprenne et qu'une meilleure évaluation soit possible.

Les autres points mis sur la table par 30 syndicats chapeautés par l'affilié de la Confédération syndicale internationale CMKOS demandent notamment d'obtenir des fonds de l'Union européenne pour stimuler la croissance et de réviser la loi sur le droit de grève.

  

La manifestation du 21 avril, qui avait réuni le chiffre énorme de 120.000 participants contre les réformes gouvernementales, a renforcé les organisateurs pour la poursuite de leur campagne.

La plateforme "STOP au gouvernement" rassemble 75 organisations de la société civile en partenariat avec le CMKOS. Elle a installé au centre de Prague une tente d'information permanente et organise tous les soirs des débats publics avec des personnalités qui défendent des alternatives économiques à l'austérité.

Elle se propose également d'occuper des ministères qui proposent des mesures sociales dommageables.

Le dirigeant du CMKOS, Jaroslav Zavadil, a présenté les revendications du syndicat lors de réunions tripartites avec le gouvernement. Les représentants des employeurs voudraient que le gouvernement adopte les mesures de financement et de croissance de l'Union européenne. La prochaine réunion tripartite est prévue pour le 4 juin, une réunion que les syndicats boycotteront si leurs revendications n'ont pas abouti.

Le gouvernement Necas, arrivé à la moitié de son mandat de quatre ans, veut introduire dans le régime de pension un deuxième pilier qui serait totalement privatisé.