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Grève chez CERROMATOSO

21 février, 2008Le syndicat déclare qu'il faut résoudre la situation d'environ 2.500 intérimaires. Leurs mauvaises conditions de travail s'amélioreraient considérablement si l'entreprise les employait directement.

COLOMBIE: L'affilié de la FIOM, UTRAMICOL, annonce que le syndicat SINTRACERROMATOSO a voté à l'unanimité en faveur d'une grève dans l'entreprise Cerro Matoso, propriété de la multinationale BHP BILLITON.

Le syndicat explique que les négociations avec Cerro Matoso n'ont rien donné en dépit des bons résultats financiers de l'entreprise ces cinq dernières années.

Les revenus de l'entreprise augmentent. Par exemple, les résultats d'exploitation ont augmenté de 63 pour cent au cours du premier semestre 2007 par rapport au second semestre 2006. D'ailleurs, l'entreprise a tiré bénéfice des tendances sur le marché mondial du nickel, et les perspectives moyennes sont bonnes tant en ce qui concerne la demande que les prix du métal, déclare le syndicat.

Le syndicat a ajouté que "les coûts de production et du traitement du ferronickel au cours de l'année budgétaire 2007 représentaient seulement 18 pour cent du revenu d'exploitation et les coûts administratifs six pour cent seulement, soit au total 24 pour cent du revenu d'exploitation; d'ailleurs ces coûts sont en diminution constante depuis 2003".

"La liste des revendications présentée à Cerro Matoso contient une demande de relèvement salarial de 62 pour cent, un pourcentage d'augmentation qui équivaut à 1,1 pour cent du revenu d'exploitation en 2007. Ainsi, dans le cas où l'entreprise accepterait les revendications telles qu'elles sont présentées, les salaires représenteraient 2,8 pour cent du revenu d'exploitation", déclare le syndicat.

SINTRACERROMATOSO a donné des assurances que "le pôle d'intérêt des négociations n'est pas les salaires, en dépit des millions gagnés par la multinationale, mais la situation de plus de 2.500 intérimaires employés à des tâches qui relèvent des objectifs légalement définis de l'entreprise. Les mauvaises conditions de vie et de travail de cette main-d'œuvre pourraient s'améliorer sensiblement si elle était employée directement par l'entreprise, ce qui bénéficierait également à toute la population de Montelibano -- Córdoba."

Le bureau régional de la FIOM a envoyé un message de solidarité aux collègues de UTRAMICOL, dans cette nouvelle lutte pour la défense des droits des travailleurs/euses avec l'espoir d'une solution rapide qui donne satisfaction.