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Les travailleuses de Flex-N-Gate exigent le respect de leurs droits au travail

5 juin, 2012Les travailleuses licenciées demandent à Volkswagen d'intervenir dans leur conflit avec Flex-N-Gate. Elles se battent pour établir un syndicat démocratique. La FIOM n'accepte pas le refus de l'entreprise de reconnaître la liberté syndicale, et élève des critiques contre les lourdes charges de travail et les mauvais traitements infligés aux travailleuses.

MEXIQUE: Les travailleuses licenciées par l'entreprise de pièces détachées d'automobile Flex-N-Gate ont demandé à Volkswagen Mexique d'appliquer la déclaration de Bratislava pour assurer le respect des droits du travail aux travailleuses.

La déclaration de Bratislava est un accord signé en 2002 entre Volkswagen en Allemagne et les travailleurs et travailleuses de l'industrie automobile au Mexique. L'accord établit que l'entreprise peut contraindre ses partenaires commerciaux et ses fournisseurs à garantir le respect des droits syndicaux.

Verónica Carreón Leal et Sara Ortega Hernández, qui sont membres d'un groupe de travailleuses licenciées, affirment que Volkswagen doit se conformer au point 1.1 de la déclaration, qui reconnaît "le droit fondamental de tous les travailleurs et travailleuses de créer un syndicat et tout autre organe de représentation, et d'y adhérer...".

Elle sont décidées à poursuivre la lutte pour la reconnaissance de représentantes syndicales sans liens avec le syndicat central dominé par le PRI, le CTM, et ses dirigeants Gonzalo Torres Chetla et Leobardo Soto.

La FIOM exprime son soutien à leur combat pour "choisir leurs propres représentantes dans un syndicat légitime et démocratique" chez Flex-N-Gate, et se joint aux travailleuses pour demander à Volkswagen de se conformer à la déclaration de Bratislava.

Dans une lettre adressée aux travailleuses, le secrétaire général de la FIOM, Jyrki Raina, a déclaré que l'organisation "condamne fermement toutes les infractions aux droits syndicaux de Flex-N-Gate, notamment les lourdes charges de travail et les mauvais traitements infligés aux travailleuses, ainsi que le refus de reconnaître la liberté syndicale. Nous voulons que l'entreprise respecte scrupuleusement la législation au plan national comme au plan international".

Le syndicat indépendant des travailleurs de l'automobile de Volkswagen (SITIAVW) a demandé que la FIOM s'attache à réfréner les injustices commises par d'autres fournisseurs, et a annoncé qu'il examinera la question avec les dirigeants de l'usine Puebla de Volkswagen au Mexique et portera ce sujet devant le Conseil mondial.